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Enseignement À CŒUR & ÂME - L'AMOUR

Pourquoi suis-je ici ? Telle est la question que tout le monde se pose dans cette vie.

Y aurait-il besoin d’une cause à cet effet ? Justifiant ma présence sur cette Terre habitée.

Je me suis posée longtemps cette question, avec la certitude que sa réponse me permettrait de donner un sens à mon existence, à ma réalisation. Je portais cette croyance que je devais absolument être utile, me rendre utile. Je portais cette croyance que, quand j’agissais, tout avait un sens, une conséquence pour autrui, pour mon entourage, directement. Je portais la croyance que réussir sa vie était avant tout, être utile autour de soi, pour les autres, se faire remarquer par un quelconque moyen tant que cela servait les autres. Et puis ? Rien. Malgré ces actes, il y avait un vide.

Cependant, pour ma part, cela a duré un certain moment ou, survenait de temps à autre, lorsque je n’arrivais pas lâcher l’emprise que mon égo, le conditionnement sociétal ou encore, mon éducation avaient sur moi. Je dois bien admettre, que dans un sens, ils me confortaient tous les trois. Parfois, il m’arrivait d’en tirer des éloges, des remerciements, …. Or, il me manquait quelque chose de bien plus profond. Quelque chose que moi seule pouvais atteindre.

En soi, il ne me le manquait pas vraiment. C’était là depuis le début, mais je préférais être aveugle et laisser la manipulation externe que je choisissais, être maîtresse de ma personne.

Plus j’avançais, plus cette question me faisait de moins en moins sens. Je ne m’y retrouvais pas. Pourquoi y aurait-il une raison particulière à ma présence ? Pourquoi devrait-il y avoir une cause à celle-ci et des conséquences ?

Cela me plaît d’être en présence de mes semblables, de partager, d’échanger avec eux, etc. Mais être présente simplement pour justifier mon utilité au sein d’un groupe n’est pas une perception saine de ma personne et encore moins, une perception que je souhaite refléter et dégager. Cela reviendrait à devenir une poupée, une marionnette posée à un endroit et à agir sans vie, en toute lassitude de mes actes et mouvements, sans but habité d’une réelle attention. Alors, le meilleur outil que j’ai trouvé et que je trouve encore à l’heure actuelle est le retrait, le détachement. Je me retire d’un plus grand nombre de choses, de présences, d’événements. Cela a commencé par quelques biens matériels puis, au fur et à mesure, par la présence, devrais-je plutôt dire par mon absence dans la foule. L’idée n’est pas de me définir comme marginale ou d’une autre étiquette. Je partage simplement le sentiment que je dois m’écarter pour être en accord avec moi-même. Vivre mon alliance entre mon Être physique, mon esprit et avant tout, mon âme.

Lors de ce mariage, mes perceptions ont changé et continuent de changer. Je fais de mon absentéisme une routine saine, un enseignement régulier, répété et progressif. Cet enseignement me permet de prendre du recul sur mes dernières expériences de vies, mes dernières leçons, en vue de les assimiler, trier, maîtriser pour certaines, si nécessaire, mettre en action ou non-action par la suite.

Mon monde n’en est plus un. Il change constamment, que je ne peux affirmer qu’il est toujours le même. Son temps n’a pas de valeur à mes yeux. Son espace non plus. Tout est néant et rempli à la fois des plus belles créations. Tout change continuellement, promptement. Je change continuellement, promptement. J’accorde que ce changement ne m'apporte pas la réponse au, pourquoi suis-je ici ?

Et en soit, ceci ne doit pas devenir, ne doit pas être ma préoccupation première. Ce que ma présence m’a appris, c’est de couper tout lien, tout attachement puéril et inutile du “être utile pour être utile”. NON ! Ceci est fini !

En allant au-delà de ce processus, j’ai rencontré l’amour. Un bien grand mot, “so kitsch". Cependant, lui aussi, signifie tout et rien à la fois. Néanmoins, c’est par ce langage que je pourrais un minimum, tenter de me faire comprendre ou du moins entendre, lire.

Lors de cette rencontre, j’ai eu conscience de ce qu'était réellement donner aux autres, à soi-même. Cette rencontre m’a permis de me percevoir lumineusement, brillamment, inconditionnellement comme un Être de valeurs, avec ses particularités, son unicité, ou encore son authenticité pure et intègre. Puisque, oui, cette rencontre m’a mise au centre de mon monde, de ma vie, de mon existence. Car, oui, cette rencontre peut en quelque sorte répondre à ma première question, pourquoi suis-je ici ? Pour l’amour. Pour MON AMOUR. MON AMOUR-PROPRE.

Parce que finalement, chacun de nous perçoit un monde et que souhaiter dans son propre monde ? Au fond, chacun détient sa propre réponse existentielle et essentielle à sa création.

Cet amour-propre me permet d’atteindre des sommets, d’atteindre tous les possibles. Par conséquent, sans pour autant chercher en premier lieu à être utile à mon groupe, c’est naturellement, sans condition, que cela se produit, que je lui porte utilité et reconnaissance.

Je redistribue sans contraintes, sans crainte, sans jugement, sans appréhension, sans attente, puisque ce que je donne, je me le donne. Je vis de MON amour, POUR mon amour, AVEC amour.


Caroline BOURY





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